Pourquoi et comment

 

le Bugaled Breizh

 

a été coulé par un sous-marin

 

 

1/ le Bugaled Breizh a coulé en 37 secondes et sa cale à poissons a explosé sous la pression de l'eau : il a donc été entraîné par une force impor- tante, sinon l'eau aurait envahi progressivement la coque qui se serait posée sur le fond sans déformation.

 

2/ le patron du BB n'a pu dire que « viens vite, je chavire », surpris par un événement inconnu. Un seul corps a été retrouvé à l'intérieur de la coque : l'équipage au travail sur le pont a été brutalement jeté à la mer sans pouvoir s'accrocher, encore moins s'équiper d'un gilet de survie

 

3/ c'est donc une "force exogène" (terme utilisé par les experts, en clair un sous-marin ) Ni un banc de sable comme le prétend le BEA-mer, qui ne saurait être une "force" au sens physique (dynamique du terme).

 

4/ les images prises par caméra du robot qui a inspecté l'épave ne montrent "aucun indice de croche du chalut" (rapport de l'expert le Cdt Troyat)

 

5/ les funes (câbles de traction du chalut) ont été retrouvées entrecroisées, ainsi que les panneaux, preuve qu'une seule a été accrochée. Le heurt du chalut avec un obstacle au fond n'aurait pas provoqué un tel déséquilibre, les funes seraient restées à peu près parallèles.

 

6/ la fune tribord a été déroulée de plus de 140 m. Même raison

 

7/ des traces de raguage et de titane ont été relevées sur la fune, en sa partie où elle a été accrochée, pas sur le reste

 

8/ le BB évoluait dans une zone d'exercice des sous-marins (les cartes marines anglaises indiquent en toutes lettres "sub-marine exercise area" et le fait est confirmé par l'Amiral Mérer, préfet de l'Atlantique maintenant à la retraite)

 

9/ le 15 janvier avait lieu un exercice de sous-marin : la Thursday war et le soir à zéro heure démarrait la manoeuvre multi-nationale ASWEX04

 

10/ un sous-marin hollandais Dolfjin était rapidement sur les lieux et a même participé aux opérations de recherche, ce qui est inhabituel et a étonné les sauveteurs britanniques

 

11/ plusieurs témoins ont vu sur la zone des hélicoptères militaires portant des sonars (grosse boule noire bien visible), preuve d'exercices en cours

 

 

12/ plusieurs témoins et les sauveteurs britanniques ont vu un canot de sauvetage qui n'appartenait pas au BB : sans doute lancé par les militaires au moment du naufrage. Il a été coulé à coups de poignard par les plongeurs (preuve compromettante ?)

 

13/ l'interpellation de Andrew George, député de la Cornwall au Parlement, a révélé que le sous-marin anglais - Turbulent - était revenu à sa base le 16 pour réparation.

 

14/ L'assistante du Cdt du Turbulent a confirmé ce point devant nous. Elle a en effet organisé une conférence de presse le 16 janvier, pour expliquer pourquoi le Turbulent était rentré prématurément.

 

15/ toutes les manoeuvres pour écarter la thèse du sous-marin :

    -     carte des positions des navires non au moment de l'accident, mais 25 mn plus tard

    -     arrêt des enregistrements des communica- tions entre le Cross-cap Gris-Nez et les sauveteurs

    -     appel "préventif" du Ministre au Président du Comité des Pêches du Guilvinec pour annoncer qu'aucun SM n'était impliqué

     -     présentation d'un film de l'épave ne montrant qu'un seul bord

     -     opération de diversion avec la piste du "cargo voyou" : 5 mois de perdus

      -     contrairement aux affirmations des Marines Britannique et Française, les accidents SM/chalutiers sont fréquents, notamment dans ces parages

 

 16/ le jugement du 31 juillet 2008 du Tribunal d'Instance de Quimper établit clairement l'implication d'un sous-marin ( mais en raison du peu de coopération des autorités, il renonce à rechercher lequel est l'auteur)

 

17/ Les juges se sont appuyés sur le rapport établi par MM George et Théret (Ifremer) qui après essais en bassin et simulations informatiques ont anéanti la théorie de "la croche molle" avancée par le BEA-mer.

 

18/ De son côté, le Contre-Amiral Salles, spécialiste des sous-marins et désigné comme expert, a clairement décrit le scénario de l'accrochage du Bugaled Breizh par un sous-marin.

 

19/ La Cour d'Appel de Rennes à deux reprises en 2009 et 2010 s'oppose au non-lieu et ordonne la poursuite des investigations pour retrouver le sous-marin responsable.

 

20/ Le jugement de non-lieu du Tribunal de Nantes reprochant aux victimes de "poursuivre une chimère" apparait bien faiblement fondé au regard des arguments présentés ci-dessus.

 

 

 

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